Couteau Bestech Swordfish satin

Le couteau Bestech Swordfish satin : l’efficacité tout en finesse

A la croisée des chemins entre l’utilitaire et le gentleman folder, le couteau Bestech Swordfish satin se fait le chainon manquant reliant deux univers que tout oppose. Une véritable gageure tant l’obtention de cet équilibre alchimique entre ces deux orientations que tout oppose semblait de prime abord impossible à obtenir sans que l’une ou l’autre de ses composantes n’ait à en pâtir.

Un utilitaire élégant, un gentleman musclé, le débat reste entier. Une seule certitude : une réussite. A n’en pas douter.

Caractéristiques

Empruntant au lexique marin, le couteau Bestech Swordfish (espadon dans la langue de Shakespeare) présente une lame d’une longueur plus que respectable de 10,2 cm pour une longueur totale de 22,4 cm ne mettant aucunement en péril l’aisance de son port en poche.

A l’image de l’animal dont il emprunte le nom, le Bestech Swordifsh présente une lame dont la géométrie élancée du profil drop point lui autorisera les tâches fines et précises tout en se montrant d’une redoutable efficacité sur les travaux de coupe, émouture plate oblige.

Le choix de la nuance D2 ne tiendra par ailleurs pas à des considérations bassement économiques. Aujourd’hui davantage pris à la légère depuis l’apparition des aciers issus de la métallurgie des poudres ayant contribué à une certaine gentrification, voire un snobisme métallurgique, le D2 a longtemps occupé une position de choix sur le marché.

Tenace, cet acier semi-inoxydable affiche une remarquable résistance à l’usure abrasive associée à une tenue de coupe exemplaire, faisant de ce couteau Bestech Swordfish satin un trancheur aussi redoutable que perceur.

Si le gabarit relativement imposant de sa lame peut de prime abord susciter certains doutes, elle ne gâchera aucunement sa condition de flipper. Mûe par un quillon évidé faisant harmonieusement écho à l’univers marin par sa forme d’aileron, la détente se révèle étonnamment réactive et souple et parvient sans peine à déployer la pièce, sans inconfort ni approximation. On salue ici le roulement à billes céramique faisant merveilles.

Côté verrouillage, inutile de changer une équipe qui gagne. Le Swordfish opte pour un pragmatique mais néanmoins efficace linerlock solidaires de platines ajourées atténuant le poids de l’ensemble à la balance.

Au chapitre des garnitures, le G10 fait encore autorité et se présente sous la forme de plaquettes grise et noires du plus bel effet arborant un clip ceinture acier dont le positionnement laissera disparaitre le couteau en poche pour davantage de discrétion.