Pistolet Umarex TP50 Gen 2 T4E calibre .50 13 joules

L’alter ego du fameux TR50

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le TR50 a causé un certain émoi à sa sortie dans le petit monde de l’airgun et de la défense. Pensé pour l’entrainement des forces de l’ordre, ce revolver à CO2 tirant des billes de caoutchouc a redéfini le concept de formation au tir en poussant le réalisme a un niveau jamais atteint à ce jour, grâce une puissance suffisante qui apporte la dose de stress indispensable à toute bonne simulation de tir où la vie de l’opérateur se veut être en jeu.

Les amateurs de pistolets sont longtemps restés sur le carreau, les itérations suivantes comme le TPM1 par exemple ne proposant qu’une puissance réduite en comparaison. Justice leur est désormais rendue : le TP50 entre dans la danse.

Utilisation et caractéristiques

Comme sa gamme l’indique, l’Umarex T4E (pour Training For Engagement) TP50 se destine avant tout à l’entrainement au tir tactique, mais aussi à la défense du domicile (Umarex le présente en tout cas comme tel).

Sa capacité à enchainer plusieurs tirs non létaux est effectivement tentante en situation de défense où l’on se retrouve très souvent pris par surprise au beau milieu de la nuit, moment où les réflexes ne se sont pas à leur apogée.

A l’instar de son frère ainé le TR50, le TP50 Gen 2 fonctionne grâce à des cartouches de CO2 de 12 grammes, une source de propulsion bon marché et aisément disponible. On insère la capsule dans la crosse, on frappe l’emergency push qui permet de conserver la capsule non percée dans l’arme pour amorcer la mise sous pression, et nous voilà prêts à tirer 6 billes de calibre .50, en caoutchouc ou marquantes, à base de craie.

L’alimentation des projectiles se fera à l’aide de l’orifice situé entre le pontet et le rail picatinny dans lequel on introduira les billes de caoutchouc une à une. Si certains pourront effectivement lui reprocher l’absence de chargeur, le TP50 a le mérite de ne pas dépendre d’un accessoire externe pour son assurer son fonctionnement. Un pistolet qui se veut revolver dans son approvisionnement donc.

Un petit taquet métallique se déploie, indiquant au tireur que l’arme est alimentée en CO2 et prête à faire feu. Un repère visuel et tactile ne laissant aucune place au doute.

L’absence de chien externe implique ici un tir en double action uniquement. Pas de cran de sûreté sur la carcasse non plus, on retrouvera la sécurité directement intégrée sur la queue de détente, une disposition cohérente avec l’orientation de l’arme, où la rapidité de déploiement et d’utilisation peut s’avérer cruciale.

Loin des organes rudimentaires de son frère ainé, le TP50 propose une prise de visée ouverte tout à fait intéressante grâce à un guidon fixe à fibre optique et une hausse offrant un cran largement évasé, propice à une acquisition très rapide de la cible.

Umarex comble un vide notable dans son catalogue T4E avec ce TP50 Gen 2. Un modèle qui connaitra, à n’en pas douter, le même succès que son ainé, peu importe son utilisation finale.

Attention : Dans le cas d'un problème d'alimentation, une application d'huile de silicone dans le magasin permet de régler d'éventuels problèmes.