Sig Sauer P226 LDC II 9x19 mm finition au choix

Le P226 LDC II

Tout le monde s'accorde à reconnaître que les pistolets nés de la collaboration entre le suisse Sig et l'allemand Sauer font partie des fleurons de l'arme de poing européenne. Solides, fiables et diaboliquement précis, ces pistolets sont aujourd’hui le symbole d’une certaine excellence armurière, et s’ils ne sont pas à la portée de toutes les bourses, c’est justement parce que quoi qu’on en dise, la qualité se paie.

Employé à titre d’arme de combat par les forces d’intervention rapide les plus efficaces, le Sig P226 se décline depuis quelques années dans une variante LDC (pour Long Dust Cover) résolument sportive. Sur cette page la seconde génération : le LDC II.

Pour quel usage

Le P226 LDC II s’adresse à l’utilisateur désireux de profiter du savoir-faire de la marque pour un prix moindre que celui de ses produits habituels. Toutefois pas d’inquiétude, la qualité Sig Sauer est bien au rendez-vous car ces messieurs n’ont pas l’habitude de faire dans le moyen.

Tout dans ce pistolet le destine à un tir dynamique de type IPSC. Cependant ses organes de visée superbes et son canon lourd lui permettront tout aussi bien d’être utilisé pour un tir posé en stand plus traditionnel.

Fonctionnement

Le P226 LDC II fonctionne en simple et en double action, mais ne possède pas de sûreté. En revanche il présente un chien extérieur qui permet un contrôle total et permanent sur son action. Ce chien peut également être rabattu en toute sécurité par l’intermédiaire d’un levier de désarmement ou "decocker".

L’arme est alimentée en 9 mm parabellum par un chargeur de 17 coups. A signaler qu'il en existe aussi une version LDC II Tacops avec chargeur de 20 coups. 

Caractéristiques

L’un des gros points forts du Sig P226 LDC II réside dans sa prise en main. A peine a-t-on chaussé l’arme qu’elle pointe naturellement avec beaucoup d’aisance. Un facteur essentiel pour stabiliser efficacement ce pistolet présentant tout de même un certain poids.

Le poids conséquent du P226 LDC II s’explique par plusieurs raisons, qui constituent en réalité des avantages. Tout d’abord à l’heure du tout polymère, Sig Sauer présente fièrement un bâti et une culasse entièrement réalisés en acier. Cette configuration sécurisante est appuyée par une prolongation de la carcasse vers l’avant, afin d’empêcher toute intrusion d’impuretés entre elle et la glissière. Enfin l’arme est dotée d’un canon lourd match à la précision en cible bluffante.

Les organes de visée sont à la fois polyvalents et très faciles à aligner. La hausse LPA est non seulement réglable en site et en dérive, mais aussi graduée. Le guidon monté à queue d’aronde présente une fibre optique dont la couleur peut être changée par les différents inserts fournis dans la mallette. Cette combinaison assure une acquisition de cible rapide dans presque toutes les conditions de luminosité.

La détente SRT permet un lâcher d’une propreté rare, fidèle à la réputation de Sig Sauer. A noter également le rail picatinny favorisant le montage d’une lampe tactique ou d’un pointeur laser.

En résumé

De fait la production d’une seconde génération de Sig P226 LDC était loin d’être une nécessité aux yeux de nombreux tireurs sportifs. Force est d’admettre que nous sommes également de cet avis, les aménagements apportés ici s’avérant trop anecdotiques pour constituer un upgrade flagrant.

Mais peut-être ce LDC II vient-il combler des failles du premier qui ne nous seraient pas connues, peut-être Sig Sauer a-t-il rencontré des difficultés de production rectifiées ici de façon discrète. Tout est possible. Reste que ce LDC II constitue toujours une formidable machine à scorer, comme son prédécesseur.

Attention, les LDC II peuvent être de deux origines : allemande ou américaine. En ce qui nous concerne, nous vendons la version noire allemande, et la version inox américaine. Extrérieurement, ils se différencient par quelques changements mineurs : le LDC II allemand présente un chien plein et un grip E3. Le LDC II US présente un chien ajouré et un grip E2. Photos non contractuelles donc.