Pack fusil à pompe Umarex HDX 68, cal. 68 16 J

La quintessence de la gamme T4E

Qu’on se le dise : il y a un nouveau sheriff en ville. Et il ne fait aucun cadeau.

Evènement finalement prévisible pour qui connait la gamme T4E d’Umarex, et ayant suivi sa fulgurante ascension sur le marché ces dernières années, un tel engouement et une telle montée puissance, aussi bien au sens propre qu’au figuré, ne pouvait qu’accoucher d’une arme génétiquement codée pour devenir emblématique, marqueur de l’apogée d’un foisonnant chapitre de l’histoire des armes de défense à Co2.

D’abord accueillie avec circonspection, voire dédain, par certains professionnels de la sécurité à ses débuts, puis avec une curiosité empreinte d’un intérêt souvent inavoué, cette collection d’armes de défense non-létales a su, à force d’innovations et de perfectionnements, se tailler la part du lion sur un marché à prendre, au point aujourd’hui d’être respectée par les mêmes acteurs dubitatifs, et crainte des cambrioleurs et autres rôdeurs nocturnes.

Fleuron du catalogue Umarex, le HDX 68 constituera votre meilleure option de défense en vente libre à ce jour et supplantera un HDS 68 ne manquant pourtant pas de chien mais à la puissance de feu limitée.

Fonctionnement et caractéristiques

Les familiers des armes de défense à Co2 y retrouveront aisément leurs marques. Le HDX 68, au même titre que son prédécesseur le HDS 68, tire des billes de caoutchouc de calibre .68, mais recourra à deux capsules de 12 grammes au lieu d’une pour assurer une force propulsive suffisante pour atteindre la puissance de 16 joules.

Leur insertion s’opérera par le retrait du corps de crosse, grâce à la commande de déverrouillage située sur sa partie inférieure, dont le tube servira de logement aux sparclettes. Une fois le bouchon vissé, la mise en perce sera effective, et l’arme sera apte au tir dès le remontage de l’ensemble.

Un court témoin prenant la forme d’un taquet rouge fera alors saillie à la jonction entre la crosse et le dessus du boitier en zamak, précisant que l’arme est sous pression. Cette même pièce servira également à la vidange du Co2 restant contenu dans les capsules après usage.

Il se distinguera en revanche de son aïeul, en renonçant à l’architecture typique du lupara présentant une autonomie d’un coup par canon au profit d’un fonctionnement par réarmement manuel à pompe.

Si le HDX 68 ne pourra enchainer deux tirs consécutifs sans autre intervention du tireur qu’une pression de l’index sur la queue de détente, il surpasse la capacité de tir de son ainé grâce à son tube magasin contenant la bagatelle de 15 coups complétés par une bille supplémentaire dans la chambre, soit un total de 16 tirs.

Cette puissance de feu redistribuera complètement les cartes dans le cadre d’une confrontation avec un agresseur ou un intrus en amoindrissant considérablement la pression du tir manqué aux conséquences lourdes une fois l’utilisateur contraint à recharger.

La menace que constitue un individu drogué et/ou alcoolisé sera également relativisée. Si le premier tir venait à ne pas se montrer suffisant pour interrompre le méfait, il serait possible pour le défenseur de faire pleuvoir un déluge de caoutchouc prompt à décourager définitivement toute intention malveillante.

L’introduction des projectiles s’effectuera par le fenêtre d’éjection, dont l’ouverture sera conditionnée par l’action de la pompe vers l’arrière. Une bille orange faisant office de follower renseignera le tireur sur l’absence de munitions dans l’arme tout en lui indiquant l’endroit où insérer les billes.

Ne lui restera plus qu’à refermer la culasse en actionnant la pompe et à aligner sa cible à l’aide des organes de visée constitués d’un guidon à fibre optique orange et d’une hausse à œilleton réglable en hauteur et en dérive avant de faire feu.

Montés sur un rail picatinny, les organes de visée ouverte pourront laisser place à une solution optique, si nécessaire en déposant la hausse, afin d’optimiser la vitesse d’acquisition de la cible, en recourant par exemple à un viseur point rouge, particulièrement indiqué dans un cadre défensif.

L’accessoirisation ne se limitera pas simplement à la prise de visée grâce à la présence d’une petite section picatinny présente sur le garde-main qui autorisera le montage d’une poignée tactique, ou d’un module d’éclairage.

Poussant le souci de la personnalisation à son paroxysme, Umarex n’a pas hésité à monter l’impressionnant frein de bouche denté, apte à servir à l’occasion d’arme d’impact, sur un filetage à la bouche invitant, pourquoi pas, au recours à un modérateur de son.

On notera également la possibilité d’installer une sangle grâce à la présence de 4 boucles réparties de part et d’autre du fusil à pompe et autorisant un montage ambidextre.

L’Excalibur de l’arme de défense à balle caoutchouc, toujours disponible en vente libre.